Cameroun : Le train de l’entrepreneuriat numérique féminin pour la transformation sociale en marche
Dans son mot d’ouverture, le recteur de l’Université Protestante d’Afrique Centrale (UPAC) Rev. Pr. Thimoté Bouba a souligné l’importance de la culture entrepreneuriale à travers les potentialités qu’offrent le numérique. Avant de préciser que son université se tiendra toujours aux côtés de la jeunesse à travers les compétences de la faculté des technologies de l’information et de la communication (FTIC) afin de relever le défi.
La ministre de la promotion de la femme et de la famille Abena Ondoa Marie-Thérèse a saisi cette occasion pour révéler les différents projets du gouvernement déjà en exécution en faveur de la jeune fille.
«La lutte contre le cyber harcèlement fait à l’égard des jeunes filles, la création de centres multimédias dans les lycées, la sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux.» Des projets énumérés par madame le Ministre.
De son côté, la ministre des Postes et des Télécommunications Libom Li Likeng Minette, appelle les femmes à l’utilisation du cyber espace comme lieu du travail, d’apprentissage et d’opportunités.
«Le e-commerce, la formation en ligne, la recherche d’emploi et de financement.» Autant d’opportunités à saisir, a évoqué la ministre.
Cependant, le ministre camerounais de la jeunesse et de l’éducation civique Mounouna Foutsou, quant à lui, précise que son ministère est en phase avec cette dynamique qui vise à faire du domaine digital un facteur clé du développement inclusif.
Et d’ajouter : “c’est dans cette optique que plusieurs facilités sont offertes par le ministère aux jeunes porteurs des projets dans le secteur du numérique. Projets qui favorisent une prise en compte considérable des candidatures féminines.” A-t-il précisé.
Les panelistes ont capitalisé cette journée, à travers leurs expériences pour stimuler l’esprit d’innovation des femmes et des jeunes filles afin de faire d’elles des actrices du changement dans leur environnement au travers du numérique.
A en croire la présidente du CNJC Fadimatou Iyawa Ousmanou, cette activité vient s’ajouter à celles déjà réalisées dans le cadre de l’initiative WYLEF dont l’accompagnement à l’insertion sociale et économique des femmes et jeunes filles victimes des exactions des groupes séparatistes dans le Nord et Sud-Ouest du Cameroun, la participation à la formation des médiatrices communautaires.
«Le digital s’impose à tous, et la gente féminine pourrait efficacement en tirer profit. Nous devons compter sur la femme et réduire la fracture numérique pour l’émergence du pays.» A-t-elle plaidé.
Ces assises avaient pour objectif de promouvoir l’entrepreneuriat numérique de la femme et de la jeune fille comme moyen d’innovation, d’autonomisation et de transformation positive de leur environnement.
Les panelistes étaient des femmes de la Namibie, de Botswana, de la RDC, et du Cameroun.
