Le collectif des mouvements citoyens de la province de la Tshopo a organisé un rassemblement populaire pour la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC, le jeudi 15 février 2024, au rond-Point du canon, dans la ville de Kisangani.

Ces mouvements citoyens sont mobilisés pour dénoncer le génocide congolais, ses auteurs et complices.

Cette manifestation pacifique visait notamment à :

– « Exiger au gouvernement congolais des mesures idoines pour juguler l’insécurité à l’est du pays

– Dénoncer la complicité des occidentaux qui financent l’agression et qui tiennent à la balkanisation

– Compatir avec les frères meurtris de l’Est,

– Encourager les FARDC au front et exiger l’amélioration de leurs conditions de vie », a indiqué le communicateur du collectif des mouvements citoyens, Zacharie Kingombe.

« Président Tshisekedi, il est temps d’agir» , « stop au génocide » « nous voulons la paix au Congo », « USA, France, Belgique, arrêtez de financer le M23 ». c’est ce qu’on pouvait lire sur les pancartes des manifestants habillés en noir, bandelettes rouge sur la tête, avec des bougies allumées en compassion avec les compatriotes victimes de cette guerre.

La population exprime son ras-le-bol

Pour Jacques Sinzahera du mouvement citoyen lutte pour le changement (Lucha), le Congo restera un et indivisible, il n’y aura pas le Congo sans sa partie Est. « Nous n’accepterons pas de céder un centimètre de notre terre ». Lâche ce militant en colère.

« Vous avez bénéficié de la confiance du peuple congolais en vous donnant un autre mandat à la tête du pays. Nous voulons en retour, vous voir accomplir votre promesse sur la sécurité de la population dans l’Est ». s’est-il-adressé au président congolais Félix Tshisekedi.

De son côté, Thérèse Bosambi manifestante, demande au gouvernement de prendre une décision ferme qui mettrait fin à cette guerre, afin de sortir la femme de l’enfer :

« La femme est la première victime de cette guerre, elle est utilisée comme arme de guerre. Elle est maltraitée, violée, battue et abattue, tuée ». S’indigne-t-elle.

« Nous venons de suivre la formation paramilitaire. pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale de notre pays, nous sommes prêt à prendre les armes, pour aller au front en soutien aux FARDC». A suggéré Expedit Cheko étudiant de son état.

Les mouvements citoyens envisagent d’autres manifestations dans un avenir proche, en cas de nos avancées significatives de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, et pour continuer à dénoncer l’inaction de la communauté internationale.