Deux têtes d’érosions menacent l’avenue Mayimon, dans la commune de Mabondo, ville de Tshikapa, en province du Kasai. Le tronçon dénommé Mayimon constitue à nos jours un véritable casse tête pour les usagers et risque de disparaitre de la carte géographique.

Pour faire face à cette situation désastreuse qui menace l’environnement et perturbe le trafic, quelques associations du coin, le chef de localité accompagnés du chef de quartier se mobilisent avec les moyens de bord, pour lutter tant soit peu contre ce désastre écologique. Une situation qui ne laisse pas indifférente la fondation Mmuetu Mua Kele.

L’une des têtes d’érosions est située à l’entrée de l’avenue qui fait jonction avec le boulevard numéro 1 et l’autre juste au coin et menace certaines résidence de particuliers.

Contacter par habariyaamani.net, madame Mujinga habitante de la contrée laissent entendre que, cette avenue est d’une très grande importance, car elle est la principale voie de communication pour les habitants de la ville de Tshikapa et ceux de plusieurs autres villages notamment : Kabaka, Kalala-Ngangabuka, Masangu-Anayi, Mayi-Munene.

Sans intervention urgente, les érosions qui montent en puissance sur cette route vont couper en deux parties cette avenue. Grâce à la main d’oeuvre locale, le ravin déjà crée par ces érosions est plusieurs fois maîtrisé sans succès surtout en cette période pluvieuse.

« Plusieurs fois les rapports sont envoyés à la commune, à la Mairie, mais malheureusement c’est sans suite. » S’inquiète Moïse Muela, chef du quartier Mabondo. Il ne reste qu’une portion de terre pour que cette route disparaisse complètement, si une autre pluie tombe, car celle-ci fait avancer rapidement l’érosion. précise -t-il.

Et le Chef de quartier d’ajouter :

  •  » Nous attendons que les autorités, les partenaires et ceux qui travaillent pour le développement nous accompagnent, nous soutiennent et croient en ce que nous faisons, parce que nous le faisons pour réduire le danger qui guette déjà la population »

L’avenue Mayimon est située dans la commune de Mabondo, dans le quartier qui porte le même nom. Elle Relie la zone rurale de Tshibuela Nshimba à la ville cosmopolite de Tshikapa, si l’on n’y prends pas garde, cette artère restera que dans l’histoire.

Le phénomène d’érosion modifie la forme et l’hydrologie des milieux, et provoque parfois des mouvements de terrain. Les conséquences peuvent être lourdes pour la biodiversité comme pour la sécurité de tous à proximité directe des milieux.

Jean Paul Kanku Ngindu/ Tshikapa